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Les 7 leçons de l’enseignant

Dernière mise à jour : 26 nov. 2020

Vous pouvez utiliser cet extrait en citant la source :
Plus bêtes nous serons, Le programme caché de l'école de John T. Gatto, éd. L'Instant Présent, 2020.
Traduit par Eva Brand Humair.

L’auteur a prononcé ce discours lorsqu’il a été nommé « Enseignant de l’Année » par l’État de New-York en 1991.

— I —


Appelez-moi Monsieur Gatto, s’il vous plaît. Il y a trente ans, alors que je n’avais à l’époque rien de mieux à faire, je me suis lancé dans le métier d’enseignant. Ma licence atteste que je suis qualifié pour enseigner la langue et la littérature anglaises, mais ce n’est pas du tout mon métier. Je n’enseigne pas l’anglais ; j’enseigne l’école — et c’est ce qui me vaut d’être récompensé. Enseigner peut recouvrir différentes significations d’un lieu à l’autre, mais les sept mêmes leçons sont enseignées partout, de Harlem aux collines d’Hollywood. Elles constituent un programme national que vous payez de bien plus de façons que vous n’imaginez, alors autant que vous sachiez ce qu’il en est. Évidemment, vous êtes libres de considérer ces leçons à votre guise, mais croyez-moi quand je dis que je ne mets aucune ironie dans cette présentation. Ce sont les connaissances que j’enseigne ; ce sont celles pour lesquelles vous me payez pour enseigner. Faites-en ce que vous voulez.


1 — Le chaos

Récemment, une dame prénommée Kathy m’a écrit depuis Dubois dans l’Indiana : Quelles idées fortes sont importantes pour les jeunes enfants ? Je pense que l’idée forte dont ils ont le plus besoin est que ce qu’ils apprennent n’est pas aléatoire — que ça fait partie de tout un système et qu’ils ne sont pas abreuvés de connaissances au petit bonheur jusqu’à plus soif. C’est ça, leur travail, de comprendre, de trouver une cohérence. Kathy a tout faux. La première leçon que j’enseigne, c’est le chaos. Tout ce que j’enseigne est sorti de son contexte. J’enseigne l’a-relation. J’enseigne la dé-connexion. J’enseigne trop de choses : le mouvement des planètes, la loi des grands nombres, l’esclavage, les adjectifs, le dessin industriel, la danse, la gymnastique, le chant choral, les ensembles, les invités surprise, les exercices d’incendie, les langages informatiques, les discussions avec les parents, les journées de cohésion d’équipe, les programmes de soutien individuel, l’intervention d’inconnus que mes élèves ne reverront sans doute jamais, les tests standardisés, une ségrégation par l’âge telle que personne n’en connaît dans la vraie vie… Qu’est-ce que tous ces sujets peuvent bien avoir en commun ? Jusque dans les meilleures écoles, un examen attentif du programme et de ses séquences révèle un manque total de cohérence et une source de contradictions internes. Heureusement, les élèves n’ont pas de mots pour définir la panique et la colère qu’ils ressentent devant les violations constantes de l’ordonnancement et du séquencement naturels qu’on leur impose au nom de la qualité de l’instruction. La logique de l’esprit scolaire, c’est qu’il vaut mieux quitter l’école avec tout un jargon superficiel et disparate tiré de l’économie, de la sociologie, des sciences naturelles, et autres matières, plutôt qu’avec un authentique enthousiasme. Mais une instruction de qualité implique des apprentissages approfondis. Le chaos se répand chez les enfants, par le biais d’adultes étranges qui travaillent chacun dans leur coin en limitant au strict minimum les interactions avec leurs pairs et qui prétendent à une expertise qu’ils sont, pour la plupart, loin de posséder. Du sens, des faits qui ne soient pas déconnectés les uns des autres, voilà ce qu’un esprit humain sain recherche, et l’éducation est un ensemble de codes qui permet de traiter de l’information brute afin de lui donner un sens. Derrière l’assemblage hétéroclite des séquences scolaires et l’obsession de l’école pour les faits et les théories, la quête de sens que l’homme a toujours menée est parfaitement étouffée. C’est plus difficile à voir à l’école primaire, où la hiérarchie des expériences scolaires paraît plus pertinente parce qu’on part du principe que la simple relation bon enfant entre « faisons ceci » et « faisons cela » a un sens, et que le public n’a pas encore pris conscience du peu de substance qui se cache derrière ce jeu de dupes. Pensez aux grandes séquences naturelles — comme l’apprentissage de la marche et du langage ; la progression de la lumière de l’aube au crépuscule ; le savoir-faire ancien d’un fermier, d’un forgeron, d’un cordonnier ; ou la préparation d’un repas de Noël. Chaque geste est en parfaite harmonie avec les autres, chaque action se justifie par elle-même et illumine le passé et l’avenir. Les séquences scolaires ne ressemblent pas à cela, ni dans la classe ni sous l’angle du programme scolaire. Les séquences scolaires sont aberrantes, aucune ne répond à une véritable motivation, aucune ne résiste à un examen attentif. Peu d’enseignants osent enseigner les outils qui permettraient de critiquer l’école ou l’enseignant, puisqu’il faut dire oui à tout. On apprend les matières scolaires – si elles peuvent être apprises – comme on apprend le catéchisme. J’enseigne l’a-relation de tout, une fragmentation infinie, le contraire de la cohérence ; ce que je fais ressemble davantage à un programme télé qu’à la création d’un système organisé. Dans un monde où le foyer est une illusion parce que les deux parents travaillent ou parce qu’on déménage trop souvent, qu’on change de job trop souvent, parce qu’on a trop d’ambition, ou encore parce qu’il s’est passé quelque chose qui a engendré un désordre tel que les relations familiales sont disloquées, j’enseigne aux élèves comment accepter le chaos comme leur destin même. Voilà la première leçon que j’enseigne.


2 — Le statut social

La seconde leçon que j’enseigne, c’est le statut social. J’enseigne aux élèves qu’ils doivent rester dans la classe sociale dont ils font partie. Je ne sais pas qui décide que tel enfant appartient à telle classe sociale, tel enfant à telle autre, ce n’est pas mon affaire. Les enfants sont étiquetés de sorte qu’on puisse toujours les renvoyer à leur statut social même s’ils essaient d’y échapper. Au fil des années, l’école a multiplié les modes de catégorisation des élèves à tel point qu’il est devenu difficile de voir les êtres humains que sont les enfants sous la somme d’étiquettes qu’ils portent. L’étiquetage des enfants est une vaste entreprise très profitable, même si le but de la manœuvre reste mystérieux. Je ne sais même pas pourquoi les parents laissent l’institution faire ça à leurs enfants sans se battre. De toute façon, ce n’est pas mon affaire. Mon travail, c’est de faire en sorte qu’ils aiment rester coincés entre camarades portant les mêmes étiquettes. Ou du moins, qu’ils l’acceptent, qu’ils soient beaux joueurs. Si je fais bien mon travail, les enfants ne peuvent même pas s’imaginer ailleurs parce que je leur aurai montré comment admirer et craindre les classes d’élite, comment mépriser les classes abruties. Sous cette discipline efficace, la classe file droit d’elle-même. Voilà la véritable leçon d’une compétition truquée comme l’école. On finit par connaître sa propre place. En dépit du programme global qui présume que 99 % des enfants ne changeront pas de statut social, je déploie pourtant des efforts ostensibles pour exhorter les enfants à obtenir de meilleurs résultats aux évaluations, en leur faisant miroiter la perspective de passer dans une classe d’un meilleur niveau. J’insinue souvent qu’un jour viendra où un employeur viendra les embaucher en se fiant à leurs résultats d’évaluation et à leurs notes, même si, selon ma propre expérience, les employeurs y sont en réalité parfaitement indifférents. Je ne mens jamais ouvertement, mais j’ai compris que vérité et enseignement scolaire sont fondamentalement incompatibles, comme le disait Socrate il y a des siècles. La leçon de cet étiquetage, c’est que chacun a une place assignée dans la pyramide sociale et qu’il n’y aucun moyen d’en bouger, à moins d’avoir une étiquette magique. Sinon, on reste sur place.


3 — L’indifférence

La troisième leçon que j’enseigne, c’est l’indifférence. J’enseigne aux enfants à ne pas trop se soucier de quoi que ce soit, tout en donnant l’impression du contraire. Je le fais de manière très subtile. Je commence par leur demander de s’impliquer complètement dans mes cours, de trépigner sur leur chaise en anticipant les réponses, d’entrer en compétition féroce pour avoir l’heur de me plaire. Ça fait chaud au cœur de les voir en action ; ça impressionne tout le monde, même moi. Quand je suis au mieux de ma forme, j’organise mes leçons avec le plus grand soin afin de provoquer ce déferlement d’enthousiasme. Mais quand sonne la cloche, j’exige qu’ils abandonnent sur-le-champ ce à quoi nous étions occupés et qu’ils passent rapidement au sujet suivant. Il faut qu’ils s’allument et s’éteignent aussi vite qu’une lampe-torche. Dans ma classe comme dans les autres, on ne finit jamais rien d’important. Les élèves ne vivent jamais quelque chose de bout en bout, à part le temps de préparation. En réalité, la sonnerie de la cloche enseigne qu’aucun travail ne vaut la peine qu’on le termine ; alors pourquoi s’intéresser vraiment à quoi que ce soit ? Seuls les plus forts échapperont au conditionnement de la cloche qui indique que ce monde n’offre plus rien d’important à accomplir. La cloche, c’est la logique secrète du temps scolaire, inexorable. La cloche détruit le passé et l’avenir, elle rend chaque heure de cours semblable à toute autre, de même que l’abstraction d’une carte fait apparaître toutes les montagnes et toutes les rivières identiques les unes aux autres. La cloche inocule le virus de l’indifférence.


4 — La dépendance affective

La quatrième leçon que j’enseigne, c’est la dépendance affective. À coups de bonshommes verts et de croix rouges, de sourires et de grimaces, de prix, de récompenses et de disgrâces, j’enseigne aux enfants qu’ils doivent remettre leur volonté entre les mains d’une chaîne de commandement préétablie. Tout droit peut être garanti ou retiré sans appel par n’importe quelle autorité, car les droits n’existent au sein de l’école — même la liberté d’expression garantie par la Cour Suprême — que selon le bon vouloir de l’autorité scolaire. En tant qu’enseignant, je prends de nombreuses décisions personnelles : j’octroie des autorisations à qui bon me semble, j’envoie en commission de discipline celui qui, par son comportement, menace mon contrôle. Les enfants et les adolescents cherchent toujours à affirmer leur personnalité, aussi mes jugements doivent-ils tomber fermement et rapidement. La personnalité contredit la théorie du statut social, c’est la malédiction de tous les systèmes de catégories. Voici quelques exemples courants de démonstration de personnalité : les enfants se ménagent un moment rien qu’à eux aux toilettes sous le prétexte de vider leurs intestins, ou devant les lavabos parce qu’ils disent qu’ils ont soif. Je sais que ce n’est pas vrai, mais je les autorise à me « leurrer » parce que cela les conditionne à dépendre de mes faveurs. Parfois le libre arbitre surgit juste devant moi d’enfants en colère, déprimés ou heureux pour des motifs que j’ignore ; en la matière, l’école ne reconnaît aucun droit, seulement des privilèges qui peuvent être retirés à défaut de bonne conduite.


5 — La dépendance intellectuelle

La cinquième leçon que j’enseigne, c’est la dépendance intellectuelle. Un bon élève attend que l’enseignant lui dise ce qu’il faut faire. C’est la plus importante de toutes les leçons : il faut attendre que quelqu’un de mieux formé que nous donne un sens à notre vie. C’est l’expert qui effectue tous les choix importants : c’est moi seul, l’enseignant, qui décide ce que les enfants doivent étudier, ou plutôt ce sont exclusivement ceux qui me paient qui prennent ces décisions, charge à moi ensuite de les appliquer. Si on me dit que l’évolution est un fait et non une théorie, je le transmets ainsi qu’on me l’ordonne, en punissant les déviants qui oseraient résister à ce qu’on m’a demandé de leur faire croire. Ce pouvoir de contrôler ce que les enfants doivent croire me permet de distinguer très facilement les bons élèves des cancres. Les élèves brillants croient ce que je leur dis en manifestant un enthousiasme décent et peu de résistance. Parmi les millions de sujets qui valent la peine d’être étudiés, je décide de ceux auxquels nous allons consacrer le peu de temps disponible. Enfin, pour parler franchement, ce sont mes employeurs anonymes qui décident. Ce sont eux qui choisissent — et à quoi bon discuter ? La curiosité n’a pas sa place dans mon métier, je dois seulement me conformer aux instructions. Les mauvais élèves résistent bien sûr, même s’il leur manque des concepts pour savoir contre quoi ils se battent et pourquoi ils veulent décider par eux-mêmes de ce qu’ils apprennent et du moment où ils l’apprennent. Mais comment l’autoriser et survivre en tant qu’enseignant ? Heureusement, il existe des procédures d’évaluation pour briser la volonté de ceux qui résistent. Évidemment, si les enfants ont d’honnêtes parents qui leur viennent en aide, c’est plus difficile, mais cela arrive de moins en moins, malgré la mauvaise réputation de l’école : aucun des parents de la classe moyenne que j’ai rencontrés ne veut croire que l’école de son enfant est une mauvaise école. Pas un, pendant toutes ces années d’enseignement. C’est stupéfiant, et c’est probablement l’illustration parfaite de ce qui arrive quand les parents ont eux-mêmes bien appris leurs sept leçons à l’école. Les gens bien attendent qu’un expert leur dise ce qu’il faut faire. Il est à peine exagéré de dire que notre économie tout entière dépend du bon apprentissage de cette leçon. Pensez à tout ce qui s’écroulerait si on ne formait pas les enfants à être dépendants : les services sociaux n’y survivraient sans doute pas — je pense qu’ils retourneraient aux oubliettes de l’histoire dont ils sont récemment sortis. Les éducateurs, les thérapeutes verraient avec horreur le nombre de malades mentaux se réduire comme peau de chagrin. Les distractions commerciales de toute sorte, à commencer par la télévision, dépériraient tandis que les gens réapprendraient à s’amuser. Les restaurants, la nourriture industrielle et toute une kyrielle d’autres services alimentaires verraient leurs débouchés se réduire drastiquement lorsque les gens recommenceraient à préparer leurs repas au lieu de dépendre des autres pour planter, cueillir, découper et cuisiner. L’essentiel de notre législation moderne, de notre médecine et de notre technologie disparaîtrait également, de même que l’industrie vestimentaire et l’enseignement scolaire, si un certain nombre d’enfants sans défense ne continuait pas à sortir de la moulinette scolaire année après année. Ne soyez pas trop prompts à voter pour une réforme radicale de l’école si vous voulez continuer à toucher votre salaire. Nous avons construit un mode de vie qui repose sur le fait que les gens font ce qu’on leur dit de faire parce qu’ils ne savent pas comment le savoir par eux-mêmes. C’est l’une des leçons les plus importantes que j’enseigne.


6 — L’estime de soi conditionnelle

La sixième leçon que j’enseigne, c’est que l’estime de soi est conditionnelle. Si vous avez déjà essayé de vous confronter à des enfants convaincus par leurs parents qu’ils sont aimés quoi qu’il arrive, vous savez à quel point il est impossible de modeler l’esprit de quelqu’un qui a confiance en lui. Notre monde ne survivrait pas très longtemps à un afflux de gens sûrs d’eux, alors j’enseigne que l’estime qu’un enfant a de lui-même doit dépendre de l’opinion d’un expert. Mes élèves sont constamment évalués et jugés. Chaque mois, les parents reçoivent à la maison un bulletin long comme le bras qui requiert leur approbation ou qui souligne précisément, parfois d’un tout petit point, combien ils doivent être mécontents de leur enfant. L’écologie d’une « bonne » instruction scolaire dépend d’une insatisfaction perpétuelle, de même que l’économie commerciale a besoin du même engrais. Les gens seraient surpris s’ils savaient le peu de temps et de réflexion que demandent ces relevés mathématiques, mais le poids cumulé de ces documents en apparence objectifs établit un profil qui contraint les enfants à prendre certaines décisions mettant en jeu leur avenir en se basant sur le jugement désinvolte d’étrangers. L’auto-évaluation, fondement de tout système philosophique majeur qui soit jamais apparu sur cette planète, n’entre jamais en ligne de compte. La leçon des bulletins scolaires, des notes et des évaluations, c’est que les enfants ne doivent se fier ni à eux-mêmes ni à leurs parents, mais qu’ils doivent se baser sur l’évaluation d’officiels certifiés. Les gens ont besoin qu’on leur dise ce qu’ils valent.


7 — Inutile de se cacher

La septième leçon que j’enseigne, c’est qu’il est inutile de se cacher. J’enseigne aux enfants qu’ils sont sans cesse observés, que chacun d’eux est sous notre surveillance constante, de mes collègues et moi. Il n’y a pas d’espace privé pour les enfants ; pas de temps privé non plus. Le changement de classe dure très exactement 300 secondes pour maintenir la fraternisation par promiscuité à un niveau bas. On encourage les élèves à moucharder leurs camarades, quand ce n’est pas leurs propres parents. Évidemment, j’encourage les parents à me remettre des rapports sur l’entêtement de leur enfant. Dans une famille formée à se dénoncer les uns les autres, aucune chance de parvenir à dissimuler quelque dangereux secret. Je donne des « devoirs à la maison », une sorte d’extension de l’école, de sorte qu’à défaut de la surveillance elle-même, l’effet de la surveillance s’immisce jusque dans l’intimité du foyer ; sinon, les élèves pourraient utiliser leur temps libre pour apprendre quelque chose de non autorisé, de leur père, de leur mère, en explorant un thème ou bien au contact de quelque sage parmi leurs voisins. L’oisiveté est mère de tous les vices, et notamment de la déloyauté à l’égard du concept d’école. Cette surveillance constante, ce déni du besoin d’intimité, cela signifie qu’on ne peut faire confiance à personne et que le besoin d’intimité n’est pas légitime. Surveiller est un impératif ancien, adopté par maints penseurs influents, c’est une prescription centrale qu’on retrouve entre autres dans La République de Platon, La Cité de Dieu de Saint Augustin, l’Institution de la Religion chrétienne de Jean Calvin, La Nouvelle Atlantide de Francis Bacon ou Léviathan de Thomas Hobbes. Tous ces hommes sans enfant qui ont écrit ces livres sont arrivés à la même conclusion : il faut garder les enfants à l’œil si on veut conserver une société sous étroit contrôle central. Les enfants suivront n’importe quel joueur de flûte si on n’est pas capable de les faire marcher au pas cadencé de la fanfare.

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